Lag à Part #15

Toujours dans nos Kokoro
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Avec : Bat, Nyöw, Yamato

Lag à Part #15

Toujours dans nos Kokoro
Disponible depuis le

Pendant que Zus crapahute aux quatre coins du pays dans sa ZusMobile, la fine équipe de Lag à Part s’est réunie comme chaque mois pour dire plein de bonnes choses (et plein de mauvaises blagues) sur les jeux vidéo.

« Seul contre tous » par Oni : Qu’on parle de Street Fighter V ou de Hitman, un nombre grandissant de jeux récents ont pris l’habitude de ne pas sortir complets. Certains menus sont inaccessibles à la sortie, le scénario n’est pas terminé, et il faudra attendre les DLC pour avoir le jeu en entier. Ces jeux en kit font débat en ce moment, et Oni s’est demandé d’où venait cette pratique, et ce qu’elle veut dire pour nous.

« Culture de gamer » par Bat : Véritable mal du gamer en ligne du XXIe siècle, le ragequit est cette pratique qui consiste à quitter une partie en plein milieu, généralement pour s’éviter une cuisante défaite, et parfois accompagné d’un mail d’insultes bien salé. Il existe tout de même des solutions, plus ou moins efficaces, pour punir ces mauvais perdants et Bat nous les présente en se demandant quelles peuvent être les solutions qui permettant d’éradiquer le ragequit.

« Les jeux vidényöw » par Nyöw : Les jeux vidéo doivent-ils être représentatifs de la diversité de genre ou de race ? Pourquoi a-t-on dû attendre 2016 pour voir un personnage arabe dans un Street Fighter ? Pourquoi si peu de femmes tiennent des rôles principaux dans les jeux ? Nyow s’est intéressé au sujet, et a regardé la manière dont sont traitées les minorités par les jeux vidéo les plus populaires, actuels comme passés.

« À la recherche du respect » par Yamato : Si le Japon a longtemps été considéré comme le berceau de l’arcade moderne, ses salles enfumées semblent se vider peu à peu ces dernières années, délaissées par les joueurs comme par les éditeurs. Mais l’arcade est-elle condamnée au Japon ? Pas exactement, pour Yamato, qui revient du pays du Soleil Levant et nous raconte l’état de l’arcade dans l’Archipel comme il l’a trouvée.

Et en dessert, le bonus de Zus, qui même quand il est absent prend le temps de laisser un petit cadeau conçu avec son kokoro.

Un mot sur l’émission

Lag à Part est un podcast traitant de la culture jeu vidéo, animé par Onigiri, Nyow, Bat et Yamato. En décalage avec l’actualité, l'émission propose des avis, analyses, des discussions et des débats. Le deal est simple, 4 sujets, 4 intervenants, 40 minutes.
Les commentaires

    Bonne émission comme d’habitude, petite erreur sur le nombre de persos « noirs » dans Lol, de mémoire j’en décompte 3 (ekko, lucian et illaoi).

    Super épisode, je ne connaissait pas votre émission.

    Sur les RQ, ya toujours beaucoup à dire, maintenant je trouve ça inconcevable que Capcom n’aie pas implémenté un système, même temporaire, dès la sortie de SF. Par contre ça a été démontré par le passé, considérer une dc comme une lose automatique a un effet négatif, ça crée des dégats collatéraux sur les gens qui ont de vraied déconnexions type wifi. Le système idéal ce serait comme vous dites, un mélange de baton et de carotte, comme ce que fait Riot Games: on donne des options pour concéder, on récompense par des petits freebies les joueurs qui sont manner (icones, craft), mais d’un autre côté, on est intraitable avec les terroristes. Des emotes a la fin des matches aussi ce serait cool ^^.

    Rectification, y’a plus de personnages racisés que ça dans Lol. Il y a deux noirs (Ekko et Lucian), Karma, Illaoi et beaucoup d’asiatiques dans le cliché des combattants d’arts martiaux. Ils ont produit beaucoup de persos white au début mais Riot rectifie vraiment le tir sur ce choix depuis les derniers patchs.

    Le problème c’est que les DLC répondent généralement à une logique marketing. Les éditeurs découpent leurs jeux en morçeaux pour ensuite les vendre en DLC et ainsi vendre le plus cher possible le jeu entier. Cette stratégie marketing pose, comme tout autre stratégie marketing, des problèmes éthiques. Faire croire aux joueurs qu’ils achètent un contenu qui a été développé après la sortie du jeu de base est assez dérangeant. Cependant, rejeter l’ensemble des DLC est ridicule, car il y a aussi des DLC qui ont une réelle plus value car ils complètent et diversifient l’expérience de jeu. Far Cry 3 Blood Dragon ou Isaac Rebirth sont des exemples d’extensions difficilement contestables.
    En résumé, c’est comme les chasseurs, il y a les bons et les mauvais DLC. Pour trier le bon grain de l’ivré, il suffit de regarder la date de sortie du DLC. Si celle-ci est proche de la date de sortie du jeu de base, c’est qu’il s’agit d’un contenu qui aurait dû faire partie du jeu. Par contre si le DLC est sorti longtemps après la sortie du jeu de base c’est qu’il s’agit d’un DLC qui a un réel intérêt.

    Je souscris totalement à ce qui a été dit sur le manque de variété des héros de AAA (ça va mieux dans l’indé, tout de même). J’en ai raz le cul de jouer des trentenaires gaulés mal rasés qui font la gueule, et pas uniquement parce que je ne me sens pas représenté (je suis roux et jovial), mais aussi parce que c’est effroyablement paresseux, qu’on joue toujours les mêmes gens, dans les mêmes situations qui ont les mêmes réactions.

    L’argument débile comme quoi ça se vendrait mieux en fonction d’une cible imaginaire est contredite par tous les jeux qui ont d’énormes succès avec des héros différents. Je suis intimement persuadé que la plupart des joueurs s’en foutent de jouer un homme, une femme, une tranche de jambon, tant que le jeu suit et est bon, ça pose aucun putain de problème. On a vu des succès de dingue ou on se retrouvait à incarner des formes géométriques (Thomas Was Alone), une petite fille noire (TWD Saison 2), un employé de bureau (The Stanley Parable), une chanteuse muette (Transistor)… Et c’est pareil dans les rares AAA qui tentent de sortir du macho brun musclé. Mass Effect ne s’est pas plus mal vendu parce que l’éditeur de perso permettait de faire des tronches de culs ou que le scénar était inclusif. La majorité des critiques portaient sur la fin bâclée, pas sur le fait qu’on pouvait incarner une fille. Les trois gamergateux qui se branlent en cercle, on s’en tape à un moment, vous avez raison, c’est INCROYABLE que l’argument de la diversité ne soit pas encore devenu une force marketting.

    Comme d’hab, super émission, ça fait bien plaisir chaque mois de vous entendre !

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